Chapitre
17
Je l'ai
regardé comme ça le temps qu'il prenne sa douche. Puis je suis retourné
débarrasser la table comme si de rien n'était pour ne pas éveiller les
soupçons.
Il est
revenu, propre comme un sou neuf, toujours propriétaire d'une aura envoûtante.
Qu'est ce qu'il est beau, avec son charme de dieu. C'est comme si vous mangiez
votre plat préféré jusqu'à n'avoir plus faim, et recommencer en criant famine,
à l'infini. Là c'est exactement pareil, je ne me lasse jamais de le regarder..
Une fois mes
affaires terminées, j'ai fait tourner la machine à laver, et mis le
lave-vaisselle en route. Grâce à notre goût commun pour les films d'horreur,
nous avons décidé de passer une soirée télé. Et là il s'est passé une chose
mais vraiment incroyable, et inimaginable.
Nous étions
en train de regarder Ju-on, un de mes films préférés, made in Japan. Et je me
suis rapproché de lui, par pur réflexe, ou je ne sais quoi à vrai dire. Et il
m'a pris dans ses bras. Oui oui, il m'a pris dans ses bras, ce n'est pas une
blague. Je ne sais pas pourquoi ni comment ça c'est passé, mais c'est arrivé.
Un pas de géant vient d'être franchi.
Je crois que
mon cœur a du s'arrêter l'espace d'un instant. Une sensation vraiment très
particulière, une chaleur plus enivrante qu'elle n'y paraît. Tout a explosé
d'un coup, suivi par une montée fulgurante d'adrénaline. Pour tout vous dire,
il n'y a pas que ça qui s'est mis à monter. Je dois vraiment être un naze ?
Quand on y repense c'est juste une étreinte, et elle me met dans cet état là..
mais bon je suis comme ça, je contrôle pas mes pulsions.
Nous sommes
restés comme ça jusqu'à la fin du film, sans piper mot. J'ai senti son cœur
battre tout au long, un cœur passionné. Sera-t-il un jour rempli de sentiments,
les mêmes que les miens ?
Si
seulement..
Nous avons
enchaîné la trilogie, mais cette fois, nous sommes restés séparés, à mon plus
grand désespoir. Mais le meilleur reste encore à venir. Nous avons mangé du
pop-corn aussi, l'ingrédient secret pour une soirée film réussie.
Je n'ai pas
trop suivit la suite des événements, bien trop préoccupé par ce contact, si
fort, si intense. Je ne pensais qu'à ça, au moment où cela pourrait
recommencer, si c'était encore possible, si je pouvais envisager plus loin. Que
des hypothèses bien entendu, surtout malheureusement. Pourquoi c'est aussi
difficile, incertain ? J'aimerais me réveiller à ses côtés, me dire que tout ça
est possible, le vivre au lieu de simplement le rêver. Construire quelque
chose.
Revenons au
meilleur dont je vous parlais. Nous avons arrêté la télé vers quatre heure du
matin, puis nous sommes allés nous coucher. J'ai un grand lit deux places, il
est donc prévu que nous dormions ensembles. Cela peut paraître un peu ambiguë,
je sais.
Il a donc enlevé son short, et s'est glissé sous les draps. J'ai fait de même. Et là, je ne sais encore ni pourquoi, ni comment, mais il s'est collé à moi, et m'a pris de nouveau dans ses bras, passant autour de ma taille. Et m'a demandé avec sa voix timide si ça ne me dérangeait pas. Je pense que vous connaissez déjà ma réponse, très évidente.
Il a donc enlevé son short, et s'est glissé sous les draps. J'ai fait de même. Et là, je ne sais encore ni pourquoi, ni comment, mais il s'est collé à moi, et m'a pris de nouveau dans ses bras, passant autour de ma taille. Et m'a demandé avec sa voix timide si ça ne me dérangeait pas. Je pense que vous connaissez déjà ma réponse, très évidente.
Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit, voulant profiter de cet instant magique le plus longtemps possible. J'ai oublié tous mes problèmes, la douleur provoquée par le départ de Sam, mes tracas. Tout a disparu, laissant place à une sensation bien au delà de l'agréable.
Chapitre
18
Nous nous
sommes réveillés le matin, toujours collés l'un à l'autre. Plus précisément,
j'ai ouvert les yeux le premier, et j'ai donc pu le contempler de très près. Il
a fait de même quelques minutes plus tard, me regardant d'un air un peu gêné, puis
nous avons défait notre étreinte.
Nous sommes
restés allongés un moment, l'air penseur, côte à côte. Il ne parlait pas, moi
non plus. C'était très bizarre comme situation, rester muet, une légère tension
dans l'air, un peu de timidité. Mais ça restait très agréable, enfin pour moi.
Mais toutes
les bonnes choses ont une fin, bien évidemment.
- Dis Alex, je peux te poser une
question ?
- C'est déjà fait HaHa. Qu'est ce
qu'il y a ?
- C'est pas facile à dire.. et puis
j'aime pas trop tourner autour du pot alors bon..
- T'inquiètes pas, je suis
exactement pareil, alors dis moi ce qui te tracasse.
- Ces derniers temps, on s'est
beaucoup rapproché, grâce à toi je sais que je suis vraiment gay, parce
que quand on est ensemble, je te regarde tout le temps, je perds pas une
miette quand j'arrive à voir tes fesse ; quand on est séparé je suis
triste, je pleurs même des fois.. tu me manques vraiment. Je veux te voir
tout le temps, passer toutes mes nuits avec toi, te serrer dans mes bras.
Je sais plus quoi penser, toi, moi, les cours, nos parents, tout, rien. Tu
me perturbes à longueur de journée, tu occupes ma tête et mes pensées. Je
crois bien que je dois t'aimer..
Au fur et a
mesure qu'il me disait ça, mon visage était en train de déconfire, de se
décomposer. Mon cœur, qui d'habitude avec un simple contact, explose, là je ne
vous raconte même pas son état.
Ai-je eu la
chance la plus extraordinaire du monde ? Le garçon que j'aime depuis le premier
jour, m'aimerait lui aussi ? Peut-être ? Je l'espère. Si seulement.. tout ça.
Il s'est
tourné face à moi, et nous nous sommes regarder un petit moment. Vous voyez,
dans les films, les scènes de type premier baiser romantique après la débâcle
des sentiments, je peux vous assurer que ça n'arrive que dans les films.
Il m'a sauté
dessus. Lui d'habitude si timide, a changé. Il ne m'a même pas demandé mon avis
et m'a embrassé. J'ai bien sûr été comblé, le prenant dans mes bras, lui
rendant son baiser avec passion.
Je ne peux
pas vous décrire les sentiments exacts que j'ai ressenti à ce moment précis,
c'est tellement intense, tellement magique que c'est impossible de mettre des
mots concrets sur ce qu'il se passe. Je sais juste que je n'ai jamais été aussi
heureux de toute ma vie, vraiment. Je me suis senti positif à un point
inimaginable, regonflé à bloc de bonheur.
- Tu sais quoi ? Je pense et je
ressens la même chose que toi, tu es devenu en un temps record mon
obsession, mon rayon de soleil, et je ne veux plus perdre un seul instant
loin de toi.
C'est
peut-être un peu trop romantique, ou rapide, mais j'avais besoin de m'exprimer
un peu. Je n'arrive toujours pas à y croire d'ailleurs. Tout ce dont je rêve
ces derniers temps, tout ce que je ressens, tout devient réalité là
maintenant..
Nous sommes
restés encore un long moment dans les bras, l'un de l'autre, bouillonnant
d'amour et d'affection.
Chapitre
19
Nous sommes
restés encore un long moment dans les bras, l'un de l'autre, bouillonnant
d'amour et d'affection.
Malgré toute
cette effusion de bonheur, je ressentais comme une gène, un obstacle. Et je
savais très bien de quoi il s'agissait.
- Et nos parents ?
- ...
- Il faut qu'on trouve une
solution, je viens à peine de réaliser ce qu'il m'arrive, mais je veux
plus jamais être loin de toi.
- Moi aussi tu sais.. mais je ne
sais vraiment pas comment on pourrait faire pour résoudre ce problème..
- Je ne veux pas priver ma mère, et
je penses que pour toi c'est pareil.
- Oui..
Nous avons
finalement laissé en suspend ce problème que je redoutais tant, pour nous
lever. Nous avons déjeuné ensemble, puis nous nous sommes recouchés. Ma mère ne
rentre qu'en fin d'après midi, ce qui nous laisse encore beaucoup de temps pour
être ensembles.
Je profite du
moment où il va prendre sa douche pour réfléchir calmement. J'ai du mal à voir
clair sur ce qu'il m'arrive. Tout ce que j'attends, ce que je rêve depuis un
petit moment déjà, tout ça vient de se réaliser là maintenant. Comment j'aurais
imaginé qu'il puisse partager les mêmes sentiments que moi ? C'est une vague
qui m'a percuté de plein fouet, une vague de bonheur.
Nous avons
reparlé plus tard, un peu de nos sentiments, de ce que l'on ressentait
vraiment. Ce qui est génial avec Clément, c'est que nous pouvons tout nous
dire, sans gène, directement. Et il faut dire que ça facilite grandement les
choses.
Je sens, du
moins j'espère que tout cela durera..
1 Mois
plus tard.
Nous
sommes en Mai. Il fait beau et chaud.
Ma relation avec Clément continue son chemin. Nous nous entendons sur tout, je l'aime de plus en plus. Tout est parfait. Tout s'améliore de jours en jours, nous cherchons toujours une solution.
Ma relation avec Clément continue son chemin. Nous nous entendons sur tout, je l'aime de plus en plus. Tout est parfait. Tout s'améliore de jours en jours, nous cherchons toujours une solution.
Je prépare
mes examens du baccalauréat, je suis vraiment motivé pour réussir, et j'ai de
bonnes raisons.
Tara quant
à elle, a aussi trouvé l'amour chez Sota, un charmant japonais, vivant en
France et avec qui je m'entends merveilleusement bien.
En ce qui
concerne Sofia, nous avons eu d'énormes problèmes. Elle n'était apparemment pas
celle qu'elle prétendait. Je n'ai d'ailleurs pas trop envie d'en parler, mais
sachez que nous n'avons plus aucun contact.
Mél est
reçu dans une prestigieuse école d'arts à Paris, où elle ira si elle réussit
ses examens.
Et pour
finir, Stéfan est tombé dans une profonde dépression, à cause du décès de Sam.
Il suit donc un programme d'aide pour décompresser et faire le vide dans sa
tête.
Voilà les derniers
détails de ma vie de tous les jours. Je dois vous laisser, Clément va bientôt
arriver, nous profitons des longues absences de ma mère pour nous voir.
Il m'a dit
qu'il avait une surprise pour moi, j'ai hâte.
Chapitre
20
Clément
frappe à la porte avec un code spécial. Deux coups longs et un court, ça nous
permet de savoir qui arrive.
Il me saute
dans les bras, nous faisant tomber à la renverse sur le sol. Il m'embrasse
fougueusement, avant de me faire un énorme câlin. Qu'est ce qu'il sent bon..
Son odeur s'imprègne en moi tel un parfum, une odeur mystifiante.
- Ferme les yeux mon amour
Je m'exécute,
puis il sort de sa poche, une petite boîte rouge cramoisi et me la tend. Elle
contient une chaîne dorée au bout de laquelle est attachée un pendentif en forme
de cœur, où est gravé « Je t'aime ».
Imaginez
l'état dans lequel j'ai pu être à ce moment là. C'est comme si on prenait une
grosse part d'amour, qu'on la mettait dans une bombe et qu'elle nous explosait
à la figure. J'ai même pleuré de bonheur. Un morceau d'amour réel, un métal
rempli de sentiments. C'est vraiment le cadeau parfait, s'il savait à quel
point je l'aime.
2 Mois
plus tard
Aujourd'hui,
nous sommes au mois de Juillet, j'ai eu mon Baccalauréat avec la mention assez
bien et je suis plutôt content.
Je n'ai
toujours pas avoué ma relation avec Clément à ma mère, ça devient un enfer de
se cacher. Nous avons couché ensemble pour la première fois, il y a deux
semaines. Une concrétisation de notre amour. Il faut dire que nous nous sommes
tout de suite sentis à l'aise entre nous, sur tous les plans. Je le désirait
bien avant qu'il m'avoue ses sentiments.
Je peux vous
dire que tout se passe à merveille, c'est un vrai péché de luxure.
Il est reçu dans sa fac de médecine, et moi en langues. Tout est parfait.
Il est reçu dans sa fac de médecine, et moi en langues. Tout est parfait.
1 Mois
plus tard
Aujourd'hui,
nous sommes le 12 Août. J'ai rendez vous avec Clément pour passer un après midi
en amoureux dans le centre.
Je me prépare, me fais le plus beau possible pour lui plaire.
Je me prépare, me fais le plus beau possible pour lui plaire.
Je loupe le
bus et dois donc attendre le prochain. Je vais arriver en retard j'en suis sûr.
Il pleut.
Il y a
beaucoup de monde sur la place Arouges aujourd'hui.
Un amas de
personne est regroupé devant l'église.
C'est là que
Clément m'attends, le pauvre je le fais patienter sous la pluie.
Au passage je
jette un coup d’œil.
Ne voyant
rien, je demande à quelqu'un ce qu'il se passe.
« Un
jeune s'est fait agressé, les secours essayent de le réanimer. »
Nous essayons
tant bien que mal de voir un peu plus, ma curiosité et moi.
Un éclair m'a
glacé le sang, m'a foudroyé sur place.
Je pousse les
personnes attroupées, et me jette à terre.
Il a les yeux
clos, les pompiers s'agitent autour de lui.
Pourquoi ?
Le tonnerre
gronde pour me punir.
Si seulement.. si seulement j'étais arrivé plus tôt..
Si seulement.. si seulement j'étais arrivé plus tôt..
Fin
J'espère que ce récit gay vous aura plu, écrivez des commentaires si vous aimez ou non. Je vous aime tous, à plus!!!
J'ai adoré cette histoire, elle était vraiment touchante. Merci encore pour cette belle histoire.
RépondreSupprimermerci bcp, je vais essayer d'en mettre plus souvent
SupprimerTon histoire était vraiment bien mai la fin de ton histoire la personne qui Sai fai agresser Sai bien clément ?? Et est-il décédé ?? Mercie pour ton histoire continue comme sa Sai trai bien mercie de de me répondre
RépondreSupprimerSlt, je suis l'auteur du récit, merci beaucoup pour ton commentaire, alors pour répondre à tes questions: oui la personne qui sait faite agresser est bien Clément et malheureusement oui il est décédé :(
SupprimerAprès chaque personne qui lit l'histoire se fait sa propre vision, si tu veut qu'il ne meure pas, c'est comme tu veut. Je sait la fin de l'histoire est très triste, j'ai même pleurer en l'écrivant. Lorsqu'une personne s’intéresse à cette histoire, c'est vrai que ça déchire le cœur. Mais je voulais essayer un nouveau style de récit, une histoire qui finit tragiquement. Merci pour tout vos encouragements. Bisous
Mercie d'avoir répondu ton histoire. Ma beaucoup toucher contenu comme sa je les lirai avec joi ton histoire est-elle réelle ou tu la inventé
RépondreSupprimermerci beaucoup pour ta sincérité, alors pour te répondre; mon histoire est inventée
SupprimerOk mercie continue comme sa
SupprimerHistoire magnifique g adoré et j'en pleure c pourtant une réalité et la vie est parfois difficile en vers nous. Merci bcp pour ce récit qui coix moi est digne d'un prix Nobel
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